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Savoir choisir et prendre des décisions, mais surtout, savoir mettre toute son énergie pour atteindre un objectif donné est fondamental. Cet article retrace mon parcours avant l'auto-édition et la manière dont j'ai dû changer d'état d'esprit pour me forger en tant qu'auteur qui vit aujourd'hui de sa passion ! C'est un article avec un touche de développement personnel, mais surtout beaucoup de sincérité sur mon état d'esprit qui n'a pas toujours été aussi vaillant. Mais on change, pour le mieux !

Avant de quitter le salariat, de me lancer en tant qu'auteur-entrepreneur, j'étais vraiment une râleuse et je ne prenais aucune décision pour changer les choses. Pendant des années - toute ma vie jusqu'à mes 27 ans - je me suis laissée porter au gré du vent, je ne faisais aucun choix ou je les faisais "par défaut". J'avais fait mes études sans réfléchir à ce à quoi j'aspirais par exemple... 

Ca ne m'allait pas du tout, je faisais avec... en me plaignant !

Mais finalement, arrivée en thèse de virologie un peu par hasard, je n'étais pas heureuse, vraiment pas. En 2015, je me suis ainsi retrouvée au pied du mur et je devais changer ma vie et me remettre en question. Il était tant que ça cesse et pour cela, j'allais devoir prendre des décisions, sérieusement.

J'ai alors dû apprendre à faire des choix pour moi-même et surtout, à tout faire pour les respecter. J’ai ainsi pris conscience du pouvoir de la prise de décision : une fois déterminé, tout devient possible.

C'est ainsi qu'en 2015, je me suis lancée en auto-édition bon gré mal gré... et qu'en 2018, j'ai pu officiellement dire "je vis de ma passion" !

Choisir pour soi-même et non pour les autres

La solution a mon mal-être, moon conjoint me la répétait tous les jours :  "personne ne peut prendre des décisions à ta place"... mais je ne l'écoutais pas, je ne voulais pas l'écouter... parce que c'était trop compliqué. Jusqu'au jour où, finalement, je n'ai plus eu le choix.

En effet, personne n'allait décider pour moi de ce que je voulais faire de ma vie et devenir. J'avais bien essayé parfois de dire "OK, je vais faire ça comme travail" après une nouvelle engueulade avec mon conjoint, une nouvelle crise d'angoisse... mais après quelques jours, deux semaines tout au plus, je revenais au point de départ.

Pourquoi ça ne fonctionnait-il pas ? Parce que je prenais les décisions pour les autres. Pour que l'on me laisse tranquille et non pour moi. La décision ne venait pas de moi-même, elle était influencée.

Choisir pour soi-même signifie que l'on a pleinement conscience des raisons qui nous poussent à faire un choix. Est-ce pour arranger un problème ? Sortir d'une situation compliquée ? Me concernant, j'ai dû faire des choix sur ma carrière professionnelle : démissionner et quitter définitivement le salariat et devenir auteur-entrepreneur. Cela m'a poussée à prendre des décisions plus personnelles et ainsi, à redéfinir la personne que je souhaitais devenir : arrêter de ronger mes ongles, être moins négative et lunatique, avoir d'avantage confiance en soi...

L'ensemble de ces choix me permet aujourd'hui de vous dire que je suis de plus en plus épanouie. Enfin, j'ai plus souvent la sensation - et le bien-être - d'être en cohérence avec ce que je veux faire et devenir, même si ça reste un "chemin" : on n'arrive jamais vraiment au bout mais on continue de progresser. 🙂

Pourquoi prendre des décisions est la clef de l'épanouissement ?

Je ne saurais vous dire ce qui s'est passé dans mon esprit le jour où j'ai complètement saisi le sens de la phrase de mon conjoint. "Personne ne peut prendre des décisions à ta place".

Lorsque j'ai pris mes premières décisions par moi-même ce fut un véritable déclic. J'ai compris que l'on n'avait rien sans rien, qu'il fallait que j'arrête d'être paresseuse et que je fasse des efforts pour atteindre les objectifs que je m'étais fixés et être heureuse. Surtout, lorsque j'ai enfin commencé à prendre des décisions pour moi et par moi-même, je me suis sentie transportée et pleine d'une nouvelle énergie.

Cela m'a permis d'être plus déterminée et de mieux encaisser les coups durs. Comme je savais pourquoi je faisais les choses, dans mes tripes, les obstacles les plus difficiles – et même les échecs - sont devenus surmontables. J'ai enfin pu repousser mes limites et commencer à m'accomplir personnellement.

J'ai commencé à être moins négative. Après tout, ce que je faisais à présent, c'était moi qui l'avais décidé, personne d'autre. Si j'étais frustrée, angoissée, alors je devais m'adapter. Peut-être j'avais mis la barre trop haut ? Peut-être je devais faire des étapes intermédiaires ? Me remettre en question ? Je devais juste redoubler d'efforts pour continuer à aller de l'avant.

La réalisation de tous ces efforts et cette sensation d'aller de l'avant pour les bonnes raisons fait que je me sens aujourd'hui accomplie et épanouie : j'ai travaillé dur pour être heureuse et il m'est arrivée d'être surprise par moi-même. Je me suis rendue compte que j'étais capable d'aller bien plus loin que ce que je pensais. J'ai ‹‹ survécu ›› à des périodes de forte pression psychologique (liées à ma démission et à toutes les décisions sur mon avenir) sans craquer et m'effondrer, ce que j'aurais fait en tant normal.

Le mot de la fin 

Appliquer au quotidien mes décisions prises parfois sur le long terme n'a pas toujours été facile. Pour ne pas me démotiver et rester concentrée sur mes objectifs, je me suis aidée de rituels : à chaque comportement (manière de pensée ou gestuel) plutôt que de me dire que je ne devrais plus le faire, j'ai associé un rituel positif.

Par exemple, pour arrêter de ronger mes ongles, il était clair que ça ne me suffisait pas de me dire "c'est terminé", c'était une habitude bien trop ancrée. Alors, quand je commençais à mettre mes ongles à ma bouche, aussitôt que ma conscience m'alertait, je mettais en place un rituel positif. Je me forçais à me lever, à respirer et à me laver les mains longuement, comme si je nettoyais la tentation accumulée. Je l'ai effectué aussi souvent que nécessaire.

Il est aussi capital de ne pas céder aux excuses et de savoir les reconnaître lorsqu'elles sont formulées. Je me disais toujours "je suis trop fatiguée pour faire ça", "je n'aurais jamais le courage"... et le jour où j'ai cessé de me trouver des excuses et d'écouter ma fainéantise, j'ai fait des choses énormes et me surpasser.

Quoi qu'il arrive, rappelez-vous que vous êtes les seuls à pouvoir prendre des décisions, personne ne fera les efforts à vos places. 😉


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A PROPOS D'ANAIS WEIBEL

Auteure auto-éditée depuis 2015, je vis de ma passion depuis 2018, avec un SMIC réalisé chaque mois grâce à la vente de mes romans. Aujourd’hui, je travaille à temps plein pour faire connaître mes livres et partage mon expérience et mes stratégies avec vous sur ce blog ! :D

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  • Hello,
    Merci pour le partage, c’est un article intéressant ! Perso, je suis encore au stade où je n’arrive pas à prendre une décision seule. J’ai toujours besoin de l’avis de quelqu’un pour me rassurer, sinon j’aurai l’impression d’avoir fait une bêtise.

    • Hello Anne-Sophie !
      Merci pour ce retour sur cet article, je suis heureuse qu’il t’ait intéressée et j’espère que tu y as trouvé quelques pistes pour prendre des décisions. Je comprends tout à fait ton besoin d’avoir un avis, j’étais beaucoup comme ça au départ. Sauf que finalement, les personnes a qui on demande ne sont pas toujours de bon conseil. Elles ne savent pas tout et particulièrement pas ce dont tu as besoin. Elles peuvent t’induire en erreur, involontairement.

      Le mieux c’est d’abord de gagner en confiance. Plus tu prendras des décisions par toi-même, plus ça sera simple, plus tu seras fière et plus tu auras envie de continuer ! C’est comme ça que ça a marché pour moi ^^ Ensuite, sache qu’il n’y a pas de bêtises, de bonnes ou mauvaises décisions… mais je ne vais pas faire tout un discours ici 🙂

      Tout ça nous l’expliquons en détail dans notre eBook. Je te recommande de le télécharger, il peut t’aider à prendre des décisions de manière générale même si notre ebook est orienté « décision pour réinventer sa vie ». Voici le lien : http://www.byebyesalariat.com/ebook

      En tout cas, même si tu prends des décisions avec l’aide des autres, c’est toujours mieux que d’en prendre aucune, et ça c’est génial !
      A bientôt,
      Anaïs

      • Merci beaucoup, Anaïs, je n’hésiterai pas de télécharger votre eBook. Il faut absolument que j’arrête d’avoir ce sentiment de culpabilité lorsque je prends une décision sans avoir consulté mon fiancé ou ma mère d’abord !

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