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Avant de devenir auteur indépendant et de reprendre ma vie en main, je faisais toujours les choses par défaut : mes études, mes choix, mes relations... Je m'en suis rendu compte le jour où je me suis retrouvée au pied au mur en 2015 : je n'étais finalement pas heureuse dans mon travail et je me sentais toujours frustrée par quelque chose. Pendant longtemps, j'avais refusé de regarder cette vérité en face et de faire les efforts nécessaire pour changer.

Le jour oĂą j'ai arrĂŞtĂ© d'ĂŞtre paresseuse, j'ai pu dĂ©finir de nouveaux objectifs et les atteindre : j'ai publiĂ© mon premier roman en auto-Ă©dition, quelques mois plus tard, j'ai commencĂ© les sĂ©ances de dĂ©dicaces... et cela a portĂ© ses fruits, je vie aujourd'hui de ma passion. 

Quand j'ai arrêté d'être paresseuse et de pleurnicher, je me suis enfin sentie épanouie car ma vie, mes projets, étaient en cohérence avec mes rêves et non plus, un long chemin hasardeux.

Être fainéant est une tendance naturelle. Il m'a fallu beaucoup d'effort pour reprendre ma vie en main et ne pas céder à la facilité. Dans cet article, je reviens donc pour vous sur cette étape décisive de mon parcours d'auteur indépendante et j'espère que vous y trouverez une source d'inspiration pour vous surpasser et enfin définir et obtenir ce que vous voulez vraiment dans votre vie.

J'Ă©tais paresseuse...

Vous l'avez peut-être entendu dire, l'humain aime la facilité par nature, et honnêtement, j'étais comme ça. J'aimais me laisser guider par les diktats sociaux, par l'avis des autres, par la routine (ça m'arrive encore bien sûr, mais de moins en moins !)... J'écoutais et j'agissais par mimétisme, sans savoir pourquoi, ni si cela me correspondait.

Pourquoi j'étais comme ça ? Pourquoi être attiré par la simplicité ? Car se regarder en face et changer fait peur. Le changement me paralysait, je voulais rester cachée dans ma petite routine, avec mes oeillères. Je ne savais pas si changer allait m'apporter quelque chose de positif et je préférais ne rien faire, plutôt que de me tromper, de prendre des risques (même minimes). Des années durant, je suis donc restée passive.

Alors voilà, sans regrets, je pense quand même être passée à côté de beaucoup de choses, juste parce que je n'avais pas le courage de me regarder en face et de prendre des décisions. Je pense que je n'ai pas pu ou su apprécier certains moments car je n'étais pas en phase avec moi-même. C'est pourquoi, j'ai dû un jour reprendre ma vie en main, redéfinir mes projets professionnels... et pour cela, il a fallu que j'arrête d'être paresseuse. ^^

... jusqu'au jour oĂą je n'ai plus eu le choix

Toute ma vie - jusqu'à ce que je change radicalement cette dernière - j'avais ce petit sentiment d'inconfort, de manque de confiance en moi permanent, cette impression que je n'étais pas moi-même. Je n'étais jamais satisfaite et je me plaignais tout le temps. Par simplicité, je préférais ne pas me demander pourquoi et je ne pouvais donc rien faire pour changer...

Jusqu'au jour où je me suis retrouvée au pied du mur. C'était en 2015, je venais de commencer une thèse en biologie, dans un laboratoire renommé, à Paris. Dès les premières semaines de travail, j'ai pris une énorme claque.

‹‹ J'ai arrêté d'être paresseuse,
pour être heureuse ››

Mes débuts dans le laboratoire se sont très mal passés : je ne trouvais pas ma place, j'avais de grosses difficultés relationnelles avec mon chef. Très vite, j'ai senti que j'allais devoir faire, changer quelque chose, mais quoi ?

De fil en aiguille, j'ai remis mon avenir professionnel en jeu, ce qui m'a amenée à quitter le salariat pour devenir auteur indépendante. Mais j'ai aussi - et surtout - progressivement pris conscience que j'avais jusqu'à présent tout fait par défaut, mes études, mes relations, parce que je me pliais à ce que l'on me disait de faire, d'être (la société, l'école, les parents...). Finalement, j'étais loin d'être la personne que je souhaitais devenir et je me sentais très mal.

J'ai dû sortir de ma léthargie, me regarder en face, et je peux vous le dire, ça fait très mal ! Mais un mal pour un bien ! J'ai passé des heures d’introspection pour enfin voir ce qui clochait dans ma vie et prendre les décisions radicales et nécessaires à changer les choses.

On n'a rien sans rien

Prendre conscience que l'on n'est pas heureux est une étape fondamentale. Prendre les décisions nécessaires à résoudre le problème est l'étape suivante et celle-ci aussi, ne se fait pas sans douleur.

Pour changer de vie (me lancer dans l'auto-Ă©dition et ne plus ĂŞtre salariĂ©e) et ĂŞtre heureuse, j'ai dĂ» fournir des efforts colossaux pour lutter contre moi-mĂŞme et mon envie de revenir Ă  la simplicitĂ©. J'ai fait de nombreux faux pas, j'ai eu envie de baisser les bras, parce que j'Ă©tais "trop fatiguĂ©e", parce que s'Ă©tait "trop dur".  Mais je vous le dis tout de suite : ça en vaut la peine. Une fois que la machine est en marche, que l'on a vu de quoi nous sommes capables, plus rien ne nous arrĂŞte. 

Et pour parvenir à faire ces efforts sans se démotiver, contrairement à ce que j'avais fait toute mon enfance... jusqu'à mes 27 ans : il faut se fixer des objectifs, apprendre à faire des choix. Pour faire face aux coups de mou, à mes petites déprimes, aux doutes, j'ai dû écrire noir sur blanc quels étaient mes rêves : qu'est-ce que je voulais devenir ? Où est-ce que je voudrais être dans cinq ans ? C'est en répondant à ces questions, que j'ai trouvé le courage de repousser mes limites.


Le mot de la fin 

Vouloir vivre de sa passion, quitter son travail pour devenir auteur... c'est un choix personnel. Ce n'est ni un bon ni un mauvais choix. Peut-ĂŞtre vous vous sentez Ă©panouis dans votre travail et vous souhaitez juste publier vos livres... tant mieux ! Le but de cet article est vraiment d'inviter Ă  l'introspection, car c'est aussi ce que je cherche Ă  partager sur ce blog dĂ©diĂ© Ă  l'auto-Ă©dition : s'Ă©panouir au quotidien.  

Je vous encourage ainsi Ă  prendre le temps de rĂ©flĂ©chir chaque fois que vous ressentez un petit pincement dans votre estomac, que vous vous sentez angoissĂ© ou en incohĂ©rence avec vous-mĂŞme. C'est une chose importante que de savoir s'observer afin de dĂ©terminer ce qui va ou ne va pas dans notre vie. Le but, bien entendu, est de changer ce qui ne convient pas et nous rend malheureux ! 

Si vous le souhaitez, j'ai Ă©crit un article complĂ©mentaire Ă  celui-ci : comment prendre des dĂ©cisions m'a permis de repousser mes limites. Je vous invite Ă  le lire dès que possible !


CaTÉGORIE


A PROPOS D'ANAIS WEIBEL

Auteure auto-éditée depuis 2015, je vis de ma passion depuis 2018, avec un SMIC réalisé chaque mois grâce à la vente de mes romans. Aujourd’hui, je travaille à temps plein pour faire connaître mes livres et partage mon expérience et mes stratégies avec vous sur ce blog ! :D

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  • Un petit dĂ©tail qui a son importance : vous avez Ă©tĂ© soutenue par votre conjoint. Comment faire si absolument personne ne vous soutient ? Comment vous autoriser Ă  quitter le salariat, Ă  ne plus rien faire d’autre qu’Ă©crire, si tout le monde vous l’interdit ? Comment avoir confiance quand les menaces d’isolement, de mise Ă  l’Ă©cart, de pauvretĂ©… vous causent des crises d’angoisse ?

    • Bonjour Lam. Ce n’est pas un petit dĂ©tail, cela a en effet aidĂ© Ă©normĂ©ment. Après chaque situation et personne sont diffĂ©rentes. Je ne peux pas rĂ©pondre Ă  votre liste de « comment », chacun s’adapte avec ce qu’il a face Ă  lui, ses capacitĂ©s financières et sa personnalitĂ©. Une chose est sĂ»re, c’est un chemin.

  • Quand on fait quelque chose que l’on n’aime pas, on a toujours tendance Ă  ĂŞtre nonchalant. J’ai remarquĂ© cela lorsque j’ai eu mon premier boulot. Je n’aimais pas ma vie et je remettais donc tout ce que j’avais Ă  faire Ă  plus tard. J’étais paresseuse en quelque sorte, mais depuis, c’est diffĂ©rent !

    • Coucou Anne-Sophie !
      C’est marrant ce mot « nonchalant », je le trouve très bien choisi et très juste !
      Si depuis tu as trouvĂ© un travail oĂą tu te sens mieux et plus investie, c’est l’essentiel 🙂
      Etre dynamique et impliquĂ© dans une activitĂ© est mieux pour la confiance en soi. C’est plus gratifiant et cela nous permet de grandir. Bien plus intĂ©ressant que de rester passif Ă  attendre que quelque chose se passe ^^

      • Le travail que je fais en ce moment me plait bien ! Je trouve que je suis beaucoup plus Ă©panouie et investis. Mon fiancĂ© a mĂŞme trouvĂ© cela bizarre que je ne me plaigne plus en rentrant du boulot le soir !

      • Bonjour, j ai 43 ans et j ai pris conscience depuis longtemps que je trimballe un mal ĂŞtre gĂ©nĂ©ral je suis toujours dans la plainte et je ne suis pas heureuse.je suis infirmière et je me culpabilise de ne pas changer de comportement, je m isolĂ©, m Ă©teins et ne trouve pas d aide qui me fait avancer.j ai conscience que je dois changer de comportement car j ai peur de perdre mon travail et je n arrive pas Ă  avoir se projet.
        Je ne me suis investie dans rien et plus ça va,plus j ai peur.j ai du mal à me con centrer et me fixer des objectifs. Pouvez vous me conseiller ?

        • Bonjour.
          Sachez dĂ©jĂ  que si vous avez conscience du mal-ĂŞtre c’est une bonne chose et c’est la première Ă©tape. Sachez ensuite qu’il n’y a pas de recette miracle.

          Si vous sentez que vous devez changer et si cela « traĂ®ne » depuis longtemps, il y a un moment oĂą il vous faudra faire quelque chose de « radical » (pas forcĂ©ment risquer, comme parler Ă  une personne Ă©trangère quand on est très timide…). ce n’est qu’en vous forçant Ă  aller au-delĂ  de vos peurs que vous finirez par vous rendre compte de leur « infondé ». Comment allez au-delĂ  ? Quand j’ai très peur de quelque chose, ce qui m’aide c’est souvent de me renseigner et de faire un plan. J’ai peur de ça. Ok, mais pourquoi ? Qu’est-ce qui me manque comme information pour que ça devienne familier ?

          Ensuite, pour ce qui est de votre mal-ĂŞtre, vous avez Ă©crit quelque chose d’intĂ©ressant : « je ne me suis investie dans rien ». DĂ©jĂ  je vous encourage Ă  rĂ©viser ce jugement. Vous vous ĂŞtes bien investie dans quelque chose : votre famille ? Votre travail ? Mais peut-ĂŞtre que vous l’avez fait malgrĂ© vous, prise par le temps… peut-ĂŞtre qu’aujourd’hui vous aspirer Ă  de la nouveautĂ©. Vous ĂŞtes en recherche de « sens » et c’est tout Ă  fait normal. Alors posez-vous la question : qu’est ce qui donne du sens Ă  votre vie aujourd’hui ? Commencez par apprĂ©cier ce que vous avez… et Ă©ventuellement, demandez-vous comment vous pourriez donner plus de sens Ă  votre vie en vous investissant dans de nouvelle chose. Cela peut-ĂŞtre une nouvelle activitĂ© (pour vous, comme le dessin… ou pour les autres, comme participer Ă  une association… pur votre famille comme avoir un nouveau temps spĂ©cial, dĂ©diĂ© Ă  la dĂ©couverte…)

          Renouer avec le bien-ĂŞtre peut passer ainsi par deux choses : le changement… et aussi l’acceptation. Accepter ce que nous avons, ce que nous sommes, la manière dont le monde tourne autour de nous. On peut aussi tout simplement accepter de ne pas aller bien. J’ai appris ça rĂ©cemment et ça m’a beaucoup apportĂ©. Accepter d’avoir ce mal-ĂŞtre, c’est arrĂŞter de lutter contre, et c’est le prendre en considĂ©ration pour aller mieux… Attention, l’acceptation n’est pas la rĂ©signation. AcceptĂ©, c’est se dire que les choses sont « lĂ , tel quel et qu’elles sont bien comme elles sont ».

          Pour sortir de cette spirale, vous avez donc ces deux choix : accepter ce que vous avez, avoir un nouveau regard plus positif sur ce que vous avez construit… et Ă©ventuellement, le changer, pour tendre vers quelque chose qui vous correspondrait mieux.

          VoilĂ .. j’ai rĂ©pondu sincèrement, comme j’aime le faire, sans trop me relire, avec juste mon ressenti Ă  la suite de votre message. J’espère vous avoir donnĂ© quelques pistes Ă  explorer pour que vous alliez mieux. Comme je le dis souvent « il ne faut rien attendre des autres, tout vient de soi ».

          Sincèrement,

          AnaĂŻs

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