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C'est l'exercice le plus difficile lors d'une séance de dédicaces : aborder le lecteur et ouvrir la conversation pour que vous puissiez présenter vos livres.

Aller de l'avant, faire ce pas vers le lecteur sans le connaître est une démarche à part entière. Cela demande un certain état d'esprit qui fera le fondement de votre réussite future.

Souvent vous ne voulez pas aborder les lecteurs car vous avez peur de vous prendre un râteau.

Vous n'êtes pas sans le savoir, tous les lecteurs ne seront pas réceptifs à votre approche. Réagir avec agressivité et abandonner sera parfois votre première réponse. Ça sera aussi à l'origine de votre échec, comme dans tout autre domaine.

Alors, plutôt que d'éviter cette situation, comment pouvez-vous apprendre à rebondir ? Adapter vos attitudes et vos paroles au comportement du lecteur face à vous ? 

Comment transformer cette situation qui vous effraie en une source d'apprentissage inestimable ?

En effet, il n'y a rien de plus formateur que de persévérer face à un lecteur récalcitrant en séance de dédicaces. Je peux vous l'assurer !

Aborder les lecteurs avec bienveillance

Dans cet article aujourd'hui, je partage une fois de plus mon expérience. Cela va faire bientôt un an et demi que je fais des séances de dédicaces (42 en 2017 et 29 en 2018). J'ai donc testé largement toutes les réactions possibles des lecteurs et les moyens de ne pas me laisser abattre.

UN tout particulièrement m'aide à tenir face aux coups durs.

Voici donc pour vous une clé pour aborder les lecteurs et vous adapter en toutes circonstances.

Ce qui est dit dans cet article est aussi valable pour toutes les interactions que vous avez avec les lecteurs : réseaux sociaux, emails, etc.

Alors, ouvrez grand vos yeux et votre esprit. Nous allons parler de bienveillance. 🙂

Nous jugeons trop vite notre interlocuteur

J’ai lu un livre de Tony Robbins “L'éveil de votre puissance intérieure” (un auteur à découvrir pour votre développement perso !). À un moment, il rappelle quelque chose de fondamental : 

Notre attitude n’est pas toujours le reflet
de ce que nous sommes vraiment. 

On a vite fait de juger quelqu’un par son attitude à un temps T. Par exemple, une serveuse nous sert au lance-pierre. On en déduit rapidement : "elle n’est pas professionnelle, si elle s’occupe de ses enfants comme ça à la maison, je ne te raconte pas…". Du coup, on se met à être désagréable avec elle. On lui dit "merci" du bout des lèvres et au moment de partir, adieu le pourboire !

Mais qui nous dit que si nous étions venus une heure plus tôt, la veille ou le lendemain, cette jeune serveuse n’aurait pas été plus aimable ? Elle a peut-être eu une mauvaise journée… Peut-être qu’un client précédent a été rude avec elle et a cassé son enthousiasme, sa confiance ?

C'est la même chose lors d'une séance de dédicaces. Quand vous allez vous présenter à un lecteur et qu'il vous ignore ou vous rejette. Le lecteur n'est peut-être simplement pas disposer, là tout de suite à vous écouter.

La première réaction est la colère, la frustration. "Quel c** ! Tant pis pour lui !". Et ce sentiment négatif se répercute entièrement sur votre état d'esprit, jusqu'à ruiner votre journée...

Est-ce que nous sommes vraiment mieux que les autres ?

Finalement, nous sommes tous un peu comme ça, non ? Parfois, nous sommes tous sourires, gentils et attentionnés. Nous voulons donc qu’il en soit ainsi pour tout le monde.

D’autres jours, nous tirons la tronche dans la queue de la supérette, nous avons un mot plus haut que l’autre à cause du retard de notre bus.

Nous sommes jugés - et nous jugeons - en permanence sur ce que nous voyons l’espace d’un instant. Et ça, sans rien connaître de la personne ou de ses préoccupations.

Peut-être avez-vous envie de me répondre : « on s’en fout ». C’est vrai que quand une serveuse est de mauvais poil, je me moque pas mal de savoir quel est son problème.

Mais quand vous êtes à une dédicace, c'est plus compliqué. Vous ne pouvez pas dire "je m'en fous" et allez bouder derrière votre table si vous voulez vendre des livres. Vous devez ravaler votre fierté...

Une chose qui va vous y aider : faire preuve de bienveillance.

Comment souhaitons-nous nous sentir et que souhaitons-nous partager ?

La première question que j'ai envie de vous poser est la suivante : est-ce que ça vous ferait vous sentir mieux de traiter la serveuse par exemple, comme une moins que rien ? Est-ce que ça la fait se sentir mieux, aussi ?

Si j’adopte une attitude plus positive, un sourire, un compliment, un mot encourageant, cela va peut-être transformer la serveuse. Une percée dans cette mauvaise passe et hop, ça repart !

S'en est de même en dédicace. Quand je fais face à des lecteurs ronchons et réfractaires, tout n'est pas perdu ! 

User d'humour et d'auto-dérision

Il arrive qu'ils me répondent à peine "bonjour" et ne daignent pas lever les yeux vers moi.

Parfois je me sens découragée, bien sûr. J'ai envie de faire demi-tour. Mais le plus souvent je vais essayer autre chose : l'humour, une petite remarque désobligeante.  

"Ne faites pas cette tête, je ne vais pas vous manger", "J'ai comme l'impression que vous avez besoin de rigoler"... Quelque chose de spontané. Même un banal "j'adore votre tenue, ça met du peps dans la librairie". 

OK, j'avoue, parfois c'est mal tourné, mal venu. Mais vous savez quoi ? Au moins, ça met de l'eau à mon moulin. Je m'excuse, je rigole et je rougis, la personne à pitié de moi et la conversation commence. ^^

Si vous n'êtes pas convaincu, testez !

Vous allez voir : c'est plus gratifiant et enrichissant d'avoir une attitude bienveillante. Quel bonheur de faire sourire quelqu'un, même si à la fin, le lecteur n'achète aucun livre !

Soyons plus bienveillants pour nous et pour les autres, le cercle vertueux

Regardez la définition de la bienveillance : capacité à se montrer indulgent, gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive. Les antonymes sont par exemple l’agressivité, le dédain ou l’hostilité.

Depuis ma retraite spirituelle en juillet, j’essaie d’être plus bienveillante envers les personnes que je croise. Le livre de Tony Robbins m’encourage encore plus à rester neutre, voire à être positive, face aux gens qui sont fermés et ronchons.

Ainsi, je ne nourris pas la négativité en moi et cela se répercute dans toute ma façon d’être. Je ne ruine plus toute ma journée à cause d'un échec. 😉

Donner sans rien attendre en retour

Tout cela, je le fais spontanément sans rien attendre. Evidemment au fond de moi, j'espère amener le lecteur vers ma table et lui présenter mes livres.

Mais mon but premier est d'abord de faire sourire la personne et de me sentir bien. Ne pas partir sur un échec en le traitant de tous les noms et en me disant que l'auto-édition c'est décidément parfois trop dur !

Et ce qui est magique, c'est que bien souvent, alors que je ne m'y attends pas, la personne vient d'elle-même découvrir mon univers.

Elle rit de mes bêtises et me demande "c'est vous l'auteur en dédicace ?"... Ou elle rit et va faire un tour plus loin pour revenir plus tard.

Ce que vous devez retenir c'est qu'être bienveillant avec une personne dans une librairie ou un salon du livre, démultiplie vos chances de convaincre le lecteur de vous découvrir. Si vous êtes négatif et réagissez de manière négative à l'attitude du lecteur, vous n'avez aucune chance.

Pensez-y. 🙂

Voilà, je voulais partager cette réflexion avec vous.

J'aime aller en profondeur dans cette quête pour aller mieux et souffrir moins. 🙂 Et quand on est indépendant, nos émotions se répercutent directement sur notre activité. C'est donc encore plus important pour moi de vous en parler !

A votre tour, allez de l'avant pendant vos séances de dédicaces !

Vous avez envie de vous lancer, mais vous n'osez pas : trop de questions, trop d'inconnus... par où commencer, qui contacter ? Et une fois sur place, comment convaincre les lecteurs ? 

Vous avez déjà essayé mais ça ne fonctionne pas, vous avez trop peur ou ce n'est pas assez rentable selon vous...

En deux ans je suis devenue une experte tout terrain de la dédicace ! Je peux vous accompagner pas à pas de la programmation et à la réussite de vos séances de dédicaces, en vous aidant 0 débloquer votre mental (et vos revenus aussi 😉 )

Pour cela, rien de plus simple, remplissez le formulaire en cliquant sur le lien.

Ça marche pour moi, et ça peut marcher pour vous aussi !


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A PROPOS D'ANAIS WEIBEL

Auteure auto-éditée depuis 2015, je vis de ma passion depuis 2018, avec un SMIC réalisé chaque mois grâce à la vente de mes romans. Aujourd’hui, je travaille à temps plein pour faire connaître mes livres et partage mon expérience et mes stratégies avec vous sur ce blog ! :D

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  • Bravo Anaïs pour vos articles qui exposent simplement les choses, sans concession, mais avec beaucoup de joie et de PEPS. Question toute simple, courir les salons, les lieux de dédicaces représente un coût. Ce coût est-il pour vous ? Mais dans ce cas, cela « mange » vos bénéfices. « Tournez-vous » pas trop loin de chez vous ? Quid des frais de train, d’hôtel… vous défrayez / statut d’auteur ? Belle continuation. Jean

    • Bonjour Jean, merci de l’intérêt porté au blog et de ce retour plein d’enthousiasme 🙂
      Généralement, je reste à 1h autour de chez moi et je m’y rends en voiture. J’ai déjà étudié la possibilité d’aller plus loin, mais en effet, à moins de savoir que l’on va vendre plus d’une quarantaine de livres, ce n’est pas rentable. C’est assez personnel et ça dépend des auteurs. J’ai une amie qui est très « efficace » dans la vente et peut donc se permettre des frais supplémentaires.
      Ensuite pour ce qui est de la gestion des frais, tout dépend du statut : en auto-entreprise, on ne peut rien déduire. Ce n’est qu’en EURL, SARL… que l’on va pouvoir déduire des charges les différents frais, mais à voir l’intérêt (car s’ajoutent à ces structures les frais de gestions).

      Pour conclure, j’ai toujours géré ma « rantabilité » annuelle, sans prendre en compte mes frais d’essence et de repas lors des dédicaces. Je me suis concentrée sur les livres en déduisant de chaque vente les coûts d’impression et les commissions des librairies. Cela me suffit à avoir une vision globale et régulière.

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