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Retour sur la sortie de mon 8e livre : la gestion émotionnelle avant tout pour sortir un roman

28 septembre 2021

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J’ai beaucoup d’auteurs qui m’ont dit que la rentrée avait été très intense et qu’ils en voyaient tout juste le bout, je ne sais pas si c’est aussi ton cas.

De mon côté, je suis tout juste remise de mes émotions suite à la sortie de La Force de rester. Comme chaque nouvelle publication je vis les choses très intensément entre l’enthousiasme, le stress et toutes les barrières psychologiques qui se dressent encore (oui oui, même au 8e roman !)

Un objectif pour cette publication

J’avais un objectif pour cette publication : ne pas finir sur les rotules dès la date de sortie passée ou carrément en burn-out. C’est ce qui m’arrive à chaque fois car je donne énormément, j’attends beaucoup aussi (il faut bien se l’avouer) et je finis par me perdre dans le process et la longue série de « il faut, il faut… »

Disons qu’il y avait du mieux mais que je n’ai pas tout à fait réussi.😁 mais ça m’a permis de continuer à apprendre sur moi et la balance entre « je vis de ma passion » et « tout ça doit rester un plaisir ».

En fait, c’est assez compliqué. Je commence à réfléchir à ma sortie avec la partie plaisir, la joie de partager une nouvelle histoire et de prévoir des cadeaux pour mes lecteurs. Là tout va bien.

Puis, je dois rentrer dans le mode communication et gestion des partenaires, des commandes… Je m’accroche à le faire toujours avec sincérité et authenticité, sauf qu’à un moment cette « sur-stimulation » sociale, j’entre dans le rouge (j’ai juste envie de me planquer dans ma grotte) et je finis par perdre le fil de ce que je suis en train de faire et des raisons qui m’enthousiasmaient au début.

Quand les attentes s’emmêlent

Au milieu de tout ça, il y a les attentes. J’ai prévu une prévente dans l’optique de vendre 100 coffrets : j’en avais fait 90 avec mon précédent livre, alors comme j’ai eu de nouveaux lecteurs dans l’année, ça devrait augmenter non ?

Je me suis accrochée à ce nombre comme une damnée. Sauf que tu sais quoi ? Je ne peux pas le contrôler (ça me tue encore de le dire 😬) Je ne peux pas contrôler l’attitude des lecteurs, s’ils sont en vacances, s’ils veulent maintenant ou plus tard, s’ils sont en crise financière… ou je ne sais trop quoi d’autre.

Et ça donne quoi quand on cherche à contrôler quelque chose qu’on ne peut pas ? Ça génère de la souffrance…

Je regardais mes commandes toutes les heures, crispée, en me disant « ça ne les intéresse pas », « qu’est-ce que j’ai loupé ? », « je vais avoir fait tout ça pour rien »…

J’ai atteint les 58 précommandes, j’étais complètement perdue et découragée. Alors que j’aurais pu me concentrer sur les retours extrêmement positifs des lecteurs, leurs joies de recevoir les coffrets.

Se concentrer sur les bonnes choses

Surtout, j’aurais pu me dire que non, je n’avais pas fait tout ça pour rien. Je l’avais fait pour moi (et secondairement pour les lecteurs). Pour moi, car ça me faisait plaisir d’organiser une sortie comme ça et pas autrement.

Et je ne l’ai pas non plus fait pour rien car j’ai appris une chose essentielle pendant cette sortie, que je vais m’efforcer de retenir pour tout ce que je fais en auto-édition : j’ai fait de mon mieux.

Le nombre de ventes finales, je ne peux pas le contrôler, il n’a pas beaucoup d’importance même. Car je préfère faire 58 ventes en étant OK avec moi-même et les stratégies que j’ai mises en place pour ma promotion que 200 en ayant l’impression de m’être fourvoyée en faisant du « vilain marketing » (tu l’imagines comme tu veux ^^).

Ce que j’en retiens

Alors cette nouvelle sortie a été un nouveau challenge et une nouvelle source d’apprentissage. Et c’est ce message que j’ai envie de communiquer avec toi : faire de son mieux.

Peut-être 58 précommandes pour toi c’est énorme, peut-être que tu te dis que toi tu as fait 10 ventes à ta dernière sortie et que je suis une ingrate de ne pas être contente 😅 mais c’est pas vraiment la question. La question c’est : est-ce que tu as pris du plaisir et est-ce que tu penses avoir fait de ton mieux ?

Et ça, c’est toi avec toi. Personne n’a la réponse pour toi, personne ne peut le juger pour toi.

Je te souhaite plein d’épanouissement en tant qu’auteur à travers les difficultés. 🌸

Sincèrement

Anaïs

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