Au mois de juillet j’ai pris une autre décision importante.
Il y a deux semaines, je vous parlais de ma nouvelle stratégie d’écriture. Le fait de consacrer entièrement une matinée, qui s’achève ensuite pour le déjeuner, m’a permis de régler un problème que j’avais depuis longtemps : je ne me sentais pas capable de gérer à la fois la créativité en parallèle à tout le reste. En effet, en période d’écriture, je ne voyais pas comment m’occuper des choses « pragmatiques » : réfléchir la stratégie, à la promotion, au marketing, au blog…
Aujourd’hui, j’ai découvert qu’il était possible de faire ces deux choses qui me semblent antagonistes, grâce à cette répartition temporelle : le matin, cerveau créatif… pause… l’après-midi, cerveau pragmatique !
Malgré l’écriture intensive, j’ai donc pu réfléchir à une question épineuse. En effet, certains de mes livres arrivent à expiration sur KDP Select. Dois-je les réinscrire ? Ou est-il temps de les mettre sur d’autres plates-formes, comme Kobo ?
L’un de mes critères pour choisir KDP Select est l’emprunt Kindle. Vous connaissez ce système ? Notre livre apparaît dans une bibliothèque de prêt et on est payé au nombre de pages lues par les lecteurs inscrits à l’abonnement « unlimited ». Les « KU/KOLL » représentent parfois 50 % de mes revenus pour un titre. Ma décision de le retirer ou non un livre de KDP Select dépend donc essentiellement de ça, puisque ça ne change rien pour les eBooks à l’unité.
Quel serait le manque à gagner en quittant KDP Select ?
J’ai remarqué que mes deux premiers romans n’avaient quasiment aucune page lue, et que « L’espoir au corps » me rapporter moins de 50 € par mois en KU/KOLL. Après un bref calcul, j’ai donc décidé de retirer ces trois titres de l’abonnement Kindle pour leur donner une chance sur Kobo. Dans cette optique, j’ai eu le plaisir de discuter au téléphone avec l’une des représentantes qui m’a donné quelques pistes stratégiques. Je les partagerai avec vous plus tard quand j’aurai fait ma propre expérience à la fin de l’année, et d’ici là un Podcast (voir les précédents ici) avec cette représentante sera peut-être prévu.
Je voulais donc partager avec vous cette décision et surtout je souhaitais vous demander : et vous, comment distribuez-vous votre e-book ? Est-ce que vous les mettez seulement sur Amazon ? S’ils sont distribués ailleurs, comment se répartissent vos ventes ? Je serais heureuse d’entendre parler de votre expérience, positive ou négative ! 😉
A très bientôt,
Anaïs