Comme promis, pas de Newsletter régulière cet été, mais quelques emails au pied levé pour partager avec vous une découverte, une révélation, un conseil, une idée ! Aujourd’hui, je parle d’écriture et comment écrire plus souvent et ne plus être l’esclave de son inspiration…
Au milieu de tous mes autres projets, j’ai eu du mal à me mettre à l’écriture du tome 2 de « Suivre les vagues ». Seulement, j’ai prévu sa sortie au mois d’octobre, je ne pouvais donc pas traîner !
Le 10 juillet, j’ai pris la décision de me mettre à écrire tous les matins, sans concessions. Je n’ai jamais fait ça avant. J’ai toujours écrit au fil de mon inspiration parfois capricieuse. C’était donc des horaires et des temps d’écriture très variables et parfois je restais plusieurs jours sans écrire. Mettre ainsi un tel planning était assez nouveau (et stressant), mais je me suis dit que je n’avais pas le choix !
Quelques jours après avoir entrepris cette nouvelle stratégie, mon conjoint m’a parlé d’un livre… qui parle notamment de la professionnalisation de l’écrivain. Il explique qu’un auteur qui souhaite devenir « pro » doit aussi considérer l’écriture comme un job que l’on doit faire bon gré mal gré, même quand on n’a pas envie. À noter que je n’ai pas encore lu ce livre, ce n’est donc qu’un raccourci et une interprétation. Je compte le faire très bientôt et je vous en dirais plus. 😉
Ce qui est intéressant, c’est qu’un peu plus tard, j’ai regardé une vidéo de la formation de Bernard Werber, dans laquelle il disait qu’à l’âge de 16 ans, il s’asseyait tous les matins pour écrire. Et c’est aussi ce que conseille Stéphanie King dans son livre sur l’écriture : il faut dédier des moments précis et régulier à cette activité pour « mieux écrire ». Cela m’a conforté dans ma décision, j’ai donc persévéré.
Cela va maintenant faire 9 jours que j’écris tous les matins, de 9 h à 12 h 30. Au début, je tergiversais sur mon histoire… mais contrairement à d’habitude, je n’ai pas reculé devant la difficulté, car je n’avais pas d’autre choix que d’écrire ! À force, j’ai lentement basculé dans mon roman et l’écriture s’est débridée. Je pensais écrire six pages par jour, finalement c’est neuf en moyenne (2700 mots). Je suis donc passée de 129 pages le 10 juillet à 221, en neuf jours à peine. Une sacrée progression pour moi qui n’ai jamais écrit aussi vite !
J’ai vraiment l’impression de m’être mis au boulot sans retirer l’aspect passionnel de l’écriture (ce dont j’avais peur). Et le plus important dans tout ça c’est que je n’ai pas l’impression d’avoir négligé ni le contenu ni la forme. Mon objectif est de finir l’intégralité du premier jet à la fin du mois, je suis maintenant confiante (mon roman doit atteindre les 250 pages). Je laisserais ensuite s’écouler une semaine de repos, avant de faire une relecture intégrale et de le confier aux bêta lecteurs.
Une autre chose qui m’a beaucoup aidée, c’est d’instaurer une vraie routine au moment d’écrire. J’ai supprimé toutes les choses qui étaient sur mon bureau, tous les papiers, les petites notes sur lesquelles mes yeux auraient pu s’accrocher. J’ai pris l’habitude de me préparer très rapidement le matin, de ne rien faire d’autre avant d’écrire qui puisse distraire mon esprit. Je mets ensuite mes écouteurs je m’étire et je tape deux fois dans mes mains avant de me lancer corps et âme.
Est-ce que vous vous reconnaissez dans tout ça ? Êtes-vous du genre à être le jouet de votre inspiration… ou êtes-vous plutôt ultra-organisé ?
Aujourd’hui, je voulais partager cette découverte, si jamais comme moi, vous avez tendance à vous éparpiller et à suivre les aléas de votre imagination en ayant l’impression que vous ne reviendrez jamais à bout de votre texte !
Si à l’inverse, vous êtes « une machine » quand vous écrivez, n’hésitez pas à partager avec moi vos techniques, habitudes… qui vous permettent d’écrire plus vite et toujours mieux. 😀
À très bientôt,
Anaïs