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Combattre la Résistance : La guerre de l’art

17 septembre 2019

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As-tu eu l’occasion de jeter un œil au livre de « Viktor Franck » que je t’ai recommandé la semaine dernière ? Te semble-t-il intéressant ?

Il est possible que tu ne te sentes pas concerné par ce genre d’histoire, ce n’est pas grave, je peux comprendre. Le plus important pour moi est que tu saches qu’il existe. On ne sait jamais, pour plus tard. 🙂

Mes deux autres lectures de l’été parlent davantage de l’écriture et du métier d’artiste. Mes emails seront un peu longs, car je ne souhaite pas juste te balancer un lien et te dire « va voir ». Je souhaite t’expliquer pourquoi ce livre me semble important pour les auteurs et pourquoi tu devrais le lire. Ensuite, libre à toi de le faire, mais au moins, j’aurais essayé de te donner une nouvelle clé pour t’épanouir en auto-édition.

J’espère que tu as quelques minutes devant toi… c’est parti !

Aujourd’hui, je te présente « The War of Art » (La Guerre de l’Art), de Steven Pressfield. Le sous-titre, très évocateur est le suivant, en français : « Détruire les blocages et gagner la bataille de la créativité ».

Ce livre est à propos de tout ce qui nous empêche de faire le boulot : de nous asseoir et d’écrire, de finir notre manuscrit, de le faire connaître. J’imagine que cela te parle autant qu’à moi, sur l’un de ces points ! Et je peux te dire, ce livre est une mine d’or.

Avant de continuer, si jamais tu fonces directement sur Amazon : il n’existe pas de traduction complète en Français.

Alors, si tu lis en anglais, voici le lien vers le livre « The War of Art ». Sinon, il existe un tout petit résumé en Français que je t’invite à découvrir ici, mais j’ai peur qu’il ne soit pas assez complet :-(. Dans tous les cas, je vais faire de mon mieux pour que tu aies le principe directement dans ma présentation. 🙂

Rapidement, qui est Steven Pressfiel ?

J’aime bien savoir à qui j’ai à faire, quand je lis un livre ! Steven est un écrivain et scénariste américain. Ses débuts ont été difficiles et il est devenu auteur à plein temps en 1995 à la publication de son roman La légende de Bagger Vance. Il a ensuite écrit une dizaine de livres et a été le scénariste de trois films sortis entre 1988 et 1993. En 2000, son roman La légende de Bagger Vance fut transformé en film, produit par Robert Redford, avec Matt Damon, Will Smith et Charlize Theron (pas mal !).

Il lui aura fallu 17 ans avant de recevoir son premier revenu sur ses livres et se sont toutes ces difficultés dont il parle aussi dans « The War of Art ».

Le principe du livre : Combattre La Résistance.

Steven nomme le phénomène qui nous empêche de « faire le boulot », la Résistance. Il nous explique ce qu’elle est, comment elle se manifeste et comment la combattre. J’ai personnellement trouvé ça passionnant de pouvoir mettre des mots sur tous ces blocages. C’est fou comme ça peut être tordu et dissimulé ! Ce livre m’a ouvert les yeux et depuis, lorsque je sens une réticence, je suis plus alerte et je peux passer outre pour avancer plus rapidement.

Selon Steven, la Résistance est une arme fatale et son but est de nous détruire. Elle ne veut pas notre bonheur. Quand on est sous le régime de la Résistance, on se sent impuissant, perdu. On se sent coupable sans réussir à mettre le doigt sur ce qui nous gêne. On n’arrive à rien, on se déçoit, au point qu’on ne peut plus endurer ça. Apparaissent alors les vices, les dépressions, les agressions… crimes et auto-destruction. Ça ressemble à la vie ? Ça ne l’est pas. Pour Steven, il s’agit de la Résistance.

Cela semble dramatique, mais nous sommes d’accord, parfois ça finit comme ça. Pour revenir à l’écrivain, nous connaissons aussi de tels désarrois qui s’amplifient avec le temps : « Pourquoi je n’y arrive pas ? Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Je ne vaux rien, j’arrête tout… »

La Résistance utilise tous les moyens pour détruire notre volonté. Son seul et unique but est de nous empêcher de nous épanouir, de nous élever mentalement, intellectuellement ou spirituellement, car cela voudrait dire que nous pourrions la battre.

Elle a ainsi recours à la procrastination, tout ce qui endort notre attention (drogue, alcool, faire la fête…), elle nous pousse à nous créer des problèmes, car ils monopolisent notre attention et nous distraient des choses importantes. Elle aime toutes les gratifications immédiates, car elles sont plus faciles à obtenir que le fruit de longues heures de travail…

Il y en a encore beaucoup comme ça… Tu vois le topo ? TOUT ce qui nous empêche de faire le boulot, des petites excuses, à la rationalisation de ces excuses, le doute sur soi-même, tous les types de peurs plus ou moins fondées…

Chaque fois que tu penses ne pas pouvoir faire quelque chose, chaque fois que tu crois qu’être sur Facebook serait mieux que de finir ton prochain livre… C’est la Résistance.

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’elle peut être vaincue. Comme le dit Steven : « sinon il n’y aurait pas de 5e Symphonie, de Romeo et Juliet, de Golden Gate Bridge. »

Comment ?

J’imagine que comme moi, tu as envie de te surpasser. Tu as envie de finir ton premier livre ou d’achever le manuscrit du prochain. Tu as envie de trouver tes lecteurs.

Mais quand tu t’assieds devant ton ordi pour faire ta promotion, tu cales. Soit tu brasses de l’air pendant une heure sans rien produire… soit tu fais autre chose. La Résistance l’emporte et tu voudrais avoir le dessus.

La solution selon Steven, c’est le professionnalisme.

C’est arrêté d’agir comme un amateur et devenir un pro, dans l’état d’esprit et la volonté.

« Les amateurs jouent pour le jeu, les pros pour la longévité. Pour les amateurs le jeu est un métier, pour le pro, c’est une vocation. L’amateur jour à mi-temps, le pro à temps plein. L’amateur est un guerrier du weekend, le professionnel l’est sept jours par semaine. »

Voici la définition du professionnel selon Steven :

Le professionnel a une mission, il s’organise et ne laisse pas place au désordre pour la suivre.

Il ne trouve pas d’excuse, chaque jour il se tient prêt à affronter l’autosabotage et les coups bas de la Résistance.

Il comprend que la gratification n’est pas immédiate. Il est patient et continue de faire le boulot, avec persévérance.

Il n’attend pas l’inspiration, il agit en anticipation. Il sait qu’en se mettant au travail, il a plus de chance de la croiser qu’en flânant à gauche ou à droite.

Il agit face à la peur, il sait qu’elle ne partira jamais, qu’elle sera de plus en plus puissante au fur et à mesure qu’il battra la Résistance.

Vous l’aurez compris, le professionnel est celui qui se met au travail. Qu’importe l’ingéniosité de la Résistance pour l’empêcher de le faire. Il fait preuve de discipline, de confiance et d’une profonde détermination.

« Être professionnel », cela ne veut en aucun cas dire que vous devez quitter votre boulot. Non, cela signifie que si vous souhaitez vous engager en tant qu’auteur, vous devez aménager votre temps pour avancer votre projet, de manière précise, vous fixer des objectifs clairs et LE FAIRE, COUTE QUE COUTE.

Un exemple concret pour finir. Avant de lire ce livre, pour le tome 1 de « Suivre les vagues », j’ai préparé un communiqué de presse. Cela m’a pris 20 JOURS, car je procrastinais, je gémissais, grognais… Pfff…

Hier, dans mon agenda était écrit « Faire CP Tome 2 ». J’ai commencé par ouvrir Facebook, pas très motivée… puis j’ai eu un sursaut : NON et non ! J’ai fermé mon navigateur, caché toutes les icônes de mon bureau et ouvert une page blanche, puis je me suis donné 1 h pour pondre un truc. Finalement, j’ai fini mon CP en 24 h. La résistance fait la tête. 😉

Est-ce que tu te reconnais là-dedans ? Ton avis m’intéresse !

Si tu en as marre de ne pas y arriver, j’espère que tu trouveras dans ce mail la motivation de changer les choses pour te mettre au travail.

Bien sûr, si tu le peux, lis « The War of Art » ! Ou teste le résumé en Français, sinon lis des articles, des chroniques dessus… Tout est bon à prendre. 🙂

Personnellement, je reparlerais sûrement de certaines idées ou concepts dans mes futures Newsletters. C’est pour dire à quel point j’ai trouvé ce livre enrichissant et plein de ressource. 🙂

Je te retrouve la semaine prochaine pour le dernier livre de l’été et un mot sur la formation de Bernard Werber.

Belle semaine

Anaïs

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