J’ai lu un témoignage sur un groupe d'une auteure qui avait envie d'abandonner l'auto-édition. Je pense qu'elle est loin d’être la seule et je voulais partager avec toi son parcours et ma réponse, si jamais tu es aussi parfois dans ce cas…
Nadia M.
Après une première publication d’un recueil de nouvelles dans une ME les ventes n’étaient pas au rendez-vous malgré les bons commentaires et ses débuts avec la promotion pas très concluant car elle n’était pas à l’aise dans sa communication.
Un peu perde, elle a tout mis de côté jusqu’à ce que l’envie revienne : elle s’est alors lancée dans l’écriture d’un roman, un format plus apprécié selon ses lecteurs. Elle y a mis tout son coeur, tout son temps et tous ses espoirs. Mais il y avait toujours cette peur : celle de devoir faire de la promo. Alors forcément, les ventes n’ont pas décollé, là encore malgré de très bons retours. Et aujourd’hui, elle a envie de tout abandonner.
On est nombreux à passer par là, certainement de plus en plus car on se sent à la fois noyés sous les informations, les « il faudrait que » et aussi perdu sous la masse d’auteurs auto-édités.
Ma réponse à Nadia
L’auto-édition était différente en 2015 quand j’ai commencé à publier mais la sensation de flou pas beaucoup moins.
Et voici ce que je lui ai répondu, ma piste la plus concrète, qui peut-être est celle que tu pourrais aussi emprunter si tu es découragé.e par tout ce travail que représente l'auto-édition :
« Bonjour NM ! Personnellement ce sont les séances de dédicaces et les salons qui m’ont permis de trouver un sens et de trouver mon lectorat. Deux ans après mes débuts et deux romans je vendais 5 livres / mois sur Amazon… Quand j’ai fait mon premier salon en 2017, j’ai vendu 25 livres en un week-end.
C'est peut être une piste à explorer pour retrouver de l’énergie et du sens. C’est plus concret que la promo sur internet, ça permet de se présenter. C’est un travail à part entière, il faut travailler son approche aux gens… mais si on le fait avec authenticité (et un peu de jugeote, par exemple ne pas parler de tous nos problèmes ou notre parcours mais de ce qui intéresse vraiment les lecteurs, c.-à-d. l’histoire) ça peut vraiment fonctionner.
Au début je recommande les salons, c’est moins dur que les magasins car il n’y a pas besoin « d’aller chercher » les gens, mais juste de trouver une petite question pour les arrêter. Si besoin, j'ai toute une série d'articles sur le sujet des dédicaces sur le blog, ici. Courage en tout cas ! »
Voilà donc ce que je recommande à tous les auteurs qui ont à un moment envie d'abandonner l'auto-édition :
- Aller faire des salons, découvrir le contact avec les lecteurs, s'entraîner à présenter ses livres, à "vendre" tout en sentant ce qui nous parle au plus profond et ce qui résonne chez les lecteurs.
- Se lancer dans l’écriture du prochain livre et profiter de sa future publication pour reprendre les bases de l’auto-édition, se former pour améliorer sa communication.
C'est ce que je fais personnellement et ce sont toujours ces deux conseils que je transmets aux auteurs en perte de motivation.
Tu en penses quoi ? Tu t'es senti.e dans l’impasse toi aussi ? Tu as rebondi comment ? Partage ton vécu dans les commentaires, ça pourrait aider des auteurs !