Cette semaine, voici le troisième et dernier email sur mes lectures de l’été et un petit mot sur la formation de Bernard Werber !
Contrairement aux deux précédents, il est fort probable que tu aies entendu parler du livre de Stephen King, « On Writing » ou « Écriture : Mémoires d’un métier. » Est-ce cas ? 😀
Si tu ne le connais pas, il s’agit d’un livre de référence, recommandé à tous les écrivains… Mais honnêtement, je n’ai pas trouvé ce livre extraordinaire ! 🙁
Ce qui suit n’est que mon avis personnel. Comme pour toutes lectures ou formations, notre ressenti dépend de notre perception, notre état d’esprit et aussi notre propre évolution. Le fait que je ne l’aie pas apprécié à 100 % ne signifie donc pas que ce livre ne pourrait pas aider des auteurs !
L’un des plus gros points noirs de ce livre pour moi est la première moitié qui concerne la vie de Stephen King ! Écrit comme une autobiographie, cela est certes intéressant, mais selon moi, est hors de propos. J’espérais que cela serait utile à la suite du livre… alors que non. Stephen King n’a pas besoin de préciser d’où il vient, son succès suffit à crédibiliser un ouvrage sur l’écriture !
La deuxième partie du livre est dédiée (enfin !) aux conseils d’écriture à proprement parler. Là, mon cœur balance.
Je ne pense pas avoir de « soucis » concernant l’écriture : pas de blocages particuliers, les retours de mes lecteurs sur le style sont bons…
Mais je cherche toujours à m’améliorer, raison pour laquelle j’ai choisi ce livre. Je l’ai donc lu, l’esprit ouvert, à l’affût d’informations qui pourraient me permettre de devenir une « meilleure » auteur.
Malheureusement, pour moi, les conseils étaient trop « simples » et parfois décousus. Je crois que je m’attendais à quelque chose de plus « technique » ou « pratique ». En réalité, Stephen King donne plutôt des conseils sur les bonnes pratiques de l’écriture : avoir un environnement où travailler, faire un brouillon sans se poser de questions, l’importance de lire, accepter son niveau de vocabulaire, avoir un lecteur type en tête…
Je « savais » une grande partie de tout ça et voici la raison pour laquelle je ne regrette pas d’avoir lu ce livre : ça ne fait pas de mal de s’en souvenir. Et j’ai trouvé les « quelques informations » qui m’ont permis d’aller plus loin dans ma démarche d’auteur.
En effet, il y a quand même certains principes, entendus à plusieurs reprises cet été, qui ont fini par faire tilt : écrire tous les jours par exemple, sujet abordé dans « The War of Art » (LIEN article email) et dans la formation de Bernard Werber. J’ai aussi suivi sa recommandation de laisser reposer le texte avant de le retravailler, chose que je ne faisais pas (j’enchainais à fond les relectures), et j’ai pu voir une réelle différence dans la qualité de mon travail.
En conclusion, il y avait (pour moi) de bonnes infos, mais noyées dans une sorte de masse et d’anecdotes à rallonge. Je pense sincèrement que chaque auteur y trouvera un « petit quelque chose » dont il a besoin au moment de sa lecture, qui lui permettra de prendre du recul, de se remettre en question, et ainsi de progresser.
Il en est de même pour la formation de Bernard Werber.
Ici, je parle des vidéos, pas du concours de nouvelles ou de la rencontre avec l’auteur. La formation est composée de 14 vidéos et comme pour le livre de Stephen King, toutes ne m’ont pas été utiles (redondance avec des choses que je savais déjà), mais au moins 4 d’entre elles m’ont vraiment appris quelque chose.
C’est donc ce que je retiens : quand on se renseigne, se forme… on a parfois l’impression qu’on perd notre temps. « Je sais déjà », « ça m’ennuie », « je ne vois pas à quoi ça sert ».
Mais au milieu de tout ça, au détour d’une phrase, d’un paragraphe, on va trouver quelque chose qui peut RADICALEMENT changer notre perception. Et c’est pour cela que l’effort en vaut la chandelle.
C’est peut-être pareil pour mes emails hebdomadaires. Peut-être tu te dis, avec un enthousiasme limité : « qu’est-ce qu’elle va encore bien pouvoir me raconter ? » (surtout, après mes deux emails sur des lectures non dédiées à l’auto-édition:-P). Et un jour, l’un de mes messages fera écho en toi et t’aidera à débloquer une situation, une émotion.
C’est la raison pour laquelle je t’encourage à les ouvrir et à les survoler, au minimum. Et si tu n’as pas le temps, je t’invite à les mettre de côté pour les lire plus tard !
Voilà, c’est la fin de mes recommandations de lectures, on se retrouve la semaine prochaine pour parler d’un sujet bien plus… dynamique : le CrossFit !
Le lien entre le CrossFit et l’auto-édition ? Suspens ^^
Belle semaine !
Anaïs